Page:Rougier - La Voix de la sagesse, 1909.djvu/52

Cette page a été validée par deux contributeurs.

XXXIX

C’est un grand malheur que de ne pas avoir éprouvé de peines.

XL

Il faut avoir souffert pour savoir consoler.

XLI

L’homme intérieur, comme le fer que l’on forge, doit de temps en temps passer par le feu et être frappé à coups redoublés.

XLII

Sans le sacrifice, aucun effort n’est efficace.

XLIII

Chacun aura à rendre compte des paroles inutiles.

XLIV

Si quelqu’un ne faillit pas en paroles, celui-là est un homme parfait, capable de tenir tout le corps en bride.

XLV

Comme le songe vient de la multitude des occupations, ainsi la folie vient de la multitude des paroles.

XLVI

Celui qui garde sa bouche et sa langue garde son âme de la détresse.

XLVII

Dès que nous exprimons quelque chose, nous le dimi-