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XVII

Ceux qui vivent dans la même pensée et dans le même amour ne peuvent jamais être séparés.

XVIII

L’amour seul peut enchaîner l’une à l’autre deux âmes libres, et l’homme qui retient captive la femme qui ne l’aime pas attache une vipère sur son cœur.

XIX

La femme symbolique est toute divine parce qu’elle est tout amour ; elle n’a pas de responsabilité personnelle ; son salut, c’est d’aimer, et elle accompagne celui qu’elle aime soit dans le ciel, soit dans l’enfer.

XX

Partout où les femmes sont honorées, les divinités sont satisfaites ; mais lorsqu’on ne les honore pas, tous les actes pieux sont stériles.

XXI

La femme est une fleur qui ne donne son parfum qu’à l’ombre.

XXII

Les maris doivent aimer leurs femmes comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux seront une seule chair.