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TABUBU

de la terre, de l’abime, des montagnes, des mers. Et Ptahneferka connut le secret des oiseaux du ciel et des poissons du gouffre, des quadrupèdes des monts et de tous les animaux. Il lut aussi l’autre arcane. Il connut la science du soleil resplendissant au firmament, et de ses neuf divinités, et la lune brillante et les étoiles en leur forme essentielle. Il vit, dans les poissons des profondeurs, l’énergie divine de l’eau. Il lut l’écrit à l’esprit créateur qui préside au fleuve.

« Il dit alors aux ouvriers :

« — Travaillez pour moi jusqu’au lieu où nous rejoindrons les prêtres de Coptos. »

« Ils travaillèrent de nuit comme de jour pour nous faire parvenir au lieu où je pourrais voir dans le livre.