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LES NAVIGATEURS DE L’INFINI


mais ne formait pas positivement une main ; les extrémités qui remplaçaient nos doigts sortaient d’une sorte de conque ; il y en avait neuf pour chaque « bras » et nous remarquâmes bientôt qu’ils pouvaient se recourber en tous sens, sans que le mouvement d’aucun d’entre eux commandât le mouvement des autres.

Ils obtenaient ainsi, à volonté, les dispositions les plus variées et pouvaient saisir plusieurs objets à la fois dans des directions diverses.

Leurs vêtements étaient formés d’une sorte de végétation moussue qui s’adaptait exactement au corps.

L’un d’eux, qui se tenait près de Jean, observait avec une attention particulièrement intense les gestes de notre ami et les nôtres :

— C’est un personnage important !