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LES NAVIGATEURS DE L’INFINI


Il était là, précisément dans la clairière où il avait disparu, auprès des roches bleues…

Je dardai un rai « d’appel », auquel il répondit par des signes rythmiques — des signes de notre vocabulaire radiosténographique.

Il disait :

— Sain et sauf. Je suis chez des « homologues » de notre humanité. Nous nous comprenons déjà, très vaguement. Ils sont doux ; plus doux, je crois bien, que les hommes : c’est en m’engourdissant qu’ils m’ont capturé ; je n’ai pas subi la moindre violence. Leur étonnement et leur curiosité sont intenses ; ils désirent ardemment savoir d’où nous venons ; j’arriverai à le leur faire comprendre…

— Mais pouvez-vous vous nourrir… et respirer ?