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Puis elle demanda, placide :
— Quand partez-vous ?
— Dans quinze jours, je pense, répondit Georges.
Il épiait sournoisement la porte.
— C’est trop tôt ! affirma Mme Bonnefoz. D’ailleurs, ce ne sont pas les soldats qui manquent, ce sont les canons… Quand les Anglais arriveront en masse, On ne saura plus où mettre les combattants ! Et la guerre va finir !
— Comment ? demanda avidement Georges à qui cette hypothèse ne déplaisait point.
— C’est M. Lavaret, le professeur Lavaret, qui le prédit : le moral des Boches va s’effondrer d’un seul coup… en bloc… ce sera effrayant.
Georges continuait à épier la porte.