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LA
PARABOLE BOUDDHIQUE
DE L’ENFANT ÉGARÉ.




Parmi les livres qui composent cette belle et riche collection d’ouvrages sacrés et philosophiques, mystérieux et poétiques, formée dans les époques où le bouddhisme régnait avec le plus de puissance et excitait le plus d’enthousiasme, les manuscrits des neuf Dharmas[1] ont été, peut-être plus que les autres écrits

  1. Voici, d’après Eug. Burnouf, la liste bibliographique des neuf Dharmas, à laquelle j’ai ajouté les titres des éditions et traductions qui en ont été publiées en langues européennes :

    1. — Pradjñâ pâramitâ, ou Perfection de la sagesse ; espèce de somme philosophique où se trouve contenue la partie spéculative la plus élevée du bouddhisme.

    Consulter, sur cet ouvrage, Schmidt, dans le Bullet. scient. de l’Acad. impér. de Saint-Pétersbourg, t. I, p. 145, et, dans les Mémoires de la même Académie, t. IV, p. 124.

    2. — Ganda vyoûha, ouvrage narratif contenant l’histoire de plusieurs saints du bouddhisme et des développements de la doctrine qui en démontrent la perfection.

    3. — Daçabhoûmîçvara, exposition des dix degrés de perfection par lesquels passe le Bouddha.