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ultra-violets), on voyait progressivement pâlir et disparaître le reliquat de la zone. Toutefois, à sept heures du soir, il en subsistait une partie, mais l’indigo se révélait terne.

Différents phénomènes secondaires survinrent. On vérifia d’abord, comme l’avaient fait Langre et Meyral, que le pouvoir fluorescent de l’orange et du rouge ne cessaient de croître ; bientôt aussi, on remarqua que ces deux couleurs acquéraient des propriétés chimiques singulières, du reste peu intenses. D’autre part, la conductibilité électrique des métaux décroissait : le fer était le plus atteint. Les communications par câble sous-marin devenaient capricieuses. Si le rendement des lignes terrestres demeurait normal pour les lignes moyennes, il fléchissait sur les grandes lignes ; on produisait difficilement les ondes hertziennes ; le travail des usines électriques donnait lieu à de nombreux mécomptes.

Les perturbations s’accusèrent pendant la