Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/250

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Un sourire de coin, sardonique et bon enfant, plissa la joue droite de l’homme.

— Sûr ! Mais personne s’en occupe… le plopliétaire est au diable, avec un groupe qui le tient, vous pensez ! Seulement, comme vous avez des escrupules, y a moyen voir. C’est à louer. Y a c’te couenne d’intendant qui nous donnera la permission d’y passer quèques mois, pour un morciau de pain. Allez ! je l’arrange, que je vous dis.

— Où est-il l’intendant ?

— Là-bas, à Maufre, avec son groupe. Y n’démarre plus !

— Est-ce qu’il ne se méfiera point ?

— Hé là ! m’sieu. Y vous connaît un brin. J’y expliquerai que c’est une de vos lubies de savant. M’sieu ne sait peut-êt’ pas…

— Que ces gens me prennent pour un toqué ?

— Justement ! reprit jovialement le jardinier, car, s’il ne lisait pas dans la pensée de son maître, il participait, comme tous les autres membres du groupe, à ses sensations,