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Maistresse, embrasse moy, baize moy, serre moy (I, 416 ; VI, 25).
La mere des amours j’honore dans les Cieux (ibid. ; VI, 26).
J’ay reçeu vos Cyprez, et vos Orangers verds (I, 417 ; ibid.).
Mon Page, Dieu te gard, que fait nostre maistresse ? (ibid. ; VI, 27).
Quand au commencement j’admire (sic) ton merite (I, 418 ; VI, 27).
L’Enfant contre lequel ny targue, ny salade (ibid. ; ibid.).
Je n’ayme point les Juifs, ils ont mis en la croix (ibid. ; VI, 28).
Je trespassois d’amour assis auprès de toy (I, 419 ; VI, 28).

Caprice : Au Seigneur Simon Nicolas :

Tout est perdu Nicolas, tout s’empire (VI, 326 ; VI, 230).[1]

1611. — Sonnet de P. de Ronsard aux Jesuites :

Saincte Societé dont on a fait eslite (V, 363 ; VI, 409).[2]

1617. — Treizième édition collective des Œuvres (en six volumes).[3] Le 6e volume (Recueil des pièces retranchées) contenait parmi les œuvres « retranchées » neuf pièces inédites, que voici :

    après les 8 sonnets pour Hélène (p. 34 du Recueil des pièces retranchées), sans le distinguer d’eux.

  1. La composition de cette pièce est postérieure à juin 1584, date de la mort de François d’Anjou, frère de Henri III. Ronsard, en effet, y parle de Henri de Bourbon comme de l’héritier de Henri III, ce qu’il n’aurait certainement pas fait du vivant de François d’Anjou.
    xxIl faut se garder de prendre pour un fragment inédit celui qui est intitulé dans ce recueil : A la Fortune, et qui commence par ce vers :
    Qui seule es bonne, et mauvaise nommée.
    xxCe n’est en effet que la seconde partie de la Priere à la Fortune, parue dans les Hymnes de 1555 :
    J’ay pour jamais par serment fait un vœu.
  2. Paru au 2e ft d’un vol. intitulé : Jesuites establis et restabli en France et le fruict qui en est arrivé à la France. S. l. in-8o de 8 ff. non chiffrés. — Ce sonnet a semblé à M.-L. « d’une authenticité fort douteuse ». Il a été reproduit, mais sans nom d’auteur, à la p. 21 de l’Advertissement de l’abbé Du Bois aux Jesuites (s. l. 1623, pt in-8o) ; et en appendice de plusieurs éditions de la Satyre Menippée (entre autres celle de Ratisbonne, chez les héritiers de Mathias Kerner, 1711, t. I, p. 326), avec ce titre : Pierre Ronsard aux Jésuites.
  3. Paris, Nic. Buon et B. Macé, 10 tomes en 5 vol. in-12, plus un vol. supplémentaire sans tomaison. — B. N., Ye 7416 bis à 7421.