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Amour avoit d’un art malicieux (III, 407 ; III, 319).[1]

Au tome II (les Odes) :

Nicolas, faison bonne chere (II, 349 ; II, 430).[2]

Au tome III (les Poëmes et les Epitaphes) :

Comme de cent beautez la vostre se varie (IV, 177 ; II, 61).[3]
Encores que la mer de bien loin nous separe (VI, 9 ; V, 4).[4]
Voicy le temps, Candé, qui joyeux nous convie (IV, 272 ; IV, 58).[5]
Si le grain de forment ne se pourrist en terre (VII, 177 ; V, 247).
Passant, trois cœurs en deux sont enterrez icy (VII, 233 ; V, 302).
Malheureuse journée (VII, 236 ; V, 305).

Au tome IV (Elegies, Eclogues et Mascarades) :

Las ! pour avoir aimé trop haut (IV, 190 ; III, 502).
J’ay par actes laborieux (IV, 191 ; III, 503).
Trois guerriers incognuz de nation estrange (IV, 169 ; III, 504).

Au tome V (les Hymnes), en appendice :

Belle, dont les yeux doucement m’ont tué (II, 376 ; II, 460).
Ny l’âge, ny sang ne sont plus en vigueur (II, 377 ; II, 461).

Au tome VI (les Discours), aucune pièce nouvelle.[6]

  1. Cette pièce, dédiée à Nicolas d’Angennes, marquis de Poigny et de Rambouillet, était l’avant-dernière du tome I, qui se terminait par la chanson de 1569 : Quiconque soit le peintre qui a fait.
  2. C’est la seule ode nouvelle contenue au tome II (n° 14 du livre V). Bl. l’a faussement datée 1584 ; en revanche il a daté de 1578 l’ode Sans avoir lien qui m’estraigne, qui ne parut qu’en 1584.
  3. Ce sonnet servait de dédicace au 1er  livre des Poëmes, dédié A l’unique perle de France, la Royne de Navarre. C’est seulement en 1584 qu’il passa en tête de la Charite, dédiée à la même personne. Voir ci-après.
  4. Ce sonnet servait de dédicace au 2e livre des Poëmes, dédié A Marie Stuart, Royne d’Escosse. C’est seulement en 1584 qu’il passa en tête du 1er  livre des Poëmes, dédié à la même personne.
  5. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Voicy le temps, Hurault…
    xxHurault et Candé ne sont qu’un seul personnage (J. Hurault, dit Candé, sieur de la Pitardière).
  6. Mais pour la première fois on y réunissait aux autres œuvres de Ronsard trois pièces composées et publiées dès 1569 (v. ci-dessus, p. 46) :
    1° Il me faudroit une aimantine main…
    2° Donne Seigneur que nostre ennemy vienne…
    3° Non seulement les hommes ont fait teste…