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Je sens de veine en veine une chaleur nouvelle (I, 311 ; I, 288).
Si c’est aimer, Madame, et de jour et de nuict (ibid. ; ibid.).
Amour est sans milieu, c’est une chose extrême (I, 312 ; I, 289).
Ma fièvre croist tousjours, la vostre diminue (ibid. ; ibid.}.
Je sens une douceur à conter impossible (I, 313 ; I, 290).
Ne romps point au mestier par le milieu la trame (I,314 ; ibid.).
J’attachay des bouquets de cent mille couleurs (ibid. ; I, 291).
Madame se levoit un beau malin d’Esté (I, 315 ; ibid.).
Je ne veux point la mort de celle qui arreste (ibid. ; I, 292).
Si j’ay bien ou mal dit en ces Sonets, Madame (I, 316 ; I, 293).

f. Le Second livre des Sonets pour Helene (55 pièces) :

Soit qu’un sage amoureux, ou soit qu’un sot me lise (I, 317 ; I, 295).
Afin qu’à tout jamais de siecle en siecle vive (I, 318 ; I, 296).
Amour, qui as ton regne en ce monde si ample (ibid. ; ibid.).
Tandis que vous dansez et ballez à vostre aise (I, 319 ; I, 297).
N’oubliez, mon Helene, aujourdhuy qu’il faut prendre (I, 320 ; ibid.).
Tu es seule mon cœur, mon sang, et ma Deesse (ibid. ; I, 298).
Ha, que ta Loy fut bonne, et digne d’estre apprise (I, 321 ; I, 298).
Je plante en ta faveur cest arbre de Cybelle (ibid. ; I, 299).
Ny la douce pitié, ny le pleur lamentable (I, 322 ; I, 299).
Adieu, belle Cassandre, et vous, belle Marie (I, 323 ; I, 300).
A l’aller, au parler, au flamber de tes yeux (I, 325 ; I, 302).
Je ne veux comparer tes beautez à la Lune (ibid. ; ibid.)
Si voz yeux cognoissoient leur divine puissance (I, 326 ; I, 303).
Si de voz doux regards je ne vais me repaistre (ibid. ; ibid.).
Je voyois, me couchant, s’esteindre une chandelle (I, 327 ; I, 304).
Helene fut occasion que Troye (I, 421 ; I, 304).
Amour qui tiens tout seul de mes pensers la clef (I, 328 ; I, 305).
Une seule vertu, tant soit parfaite et belle (I, 337 ; I, 314).
Bonjour, ma douce vie, autant remply de joye (I, 327 ; I, 359).
Yeux, qui versez en l’ame, ainsi que deux Planettes (I, 338 ; I, 314).
Comme un vieil combatant, qui ne veut plus s’armer (ibid ; I, 315).
Laisse de Pharaon la terre Egyptienne (I, 339 ; I, 315).
Ces longues nuicts d’hyver, ou la Lune ocieuse (ibid. ; I, 316).