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1575. — Sonnet liminaire :

Ainsy qu’au mois d’ravril on voit de fleur en fleur (V, 357 ; VI, 407).[1]

1576. — Sonnet liminaire :

L’Epire seulement n’est en chevaux fertille (V, 358 ; VI, 404).[2]

1577. — Quatrain liminaire :

Heureux tu jouis de ta peine (VI, 416 ; VI, 405).[3]

1577. — Quatrain pour le Tombeau de Remy Belleau :

Ne taillez, mains industrieuses (VII, 247 ; VI, 355).[4]

1578 (février). — Cinquième édition collective des œuvres de P. de Ronsard, en 7 tomes.[5] Elle contenait 238 pièces nouvelles, savoir :

Au tome I (les Amours) :

  1. Paru en tête des Œuvres morales et diversifiées en histoires, par Jean des Caurres, Paris, G. Chaudière, 1575. (Cf. Manuel de Brunet, Supplément, I, 373, article Des Caurres). — Bl. et M.-L. ne le signalent que dans la 2e édition (Paris, G. de la Noue, 1584).
  2. Paru en tête de l’Histoire de Georges Castriot, surnommé Scanderbeg, Roy d’Albanie, par Jacques de Lavardin, sieur du Plessis-Bourrot, Paris, G. Chaudière, 1575, in-4o.
  3. Paru en tête de la 2 édition des Œuvres Poétiques d’Am. Jamyn, Paris, Mamert Patisson, 1577, in-12 (B. N., Rés. Ye 1875) ; il ne figure pas dans la 1e édition, qui est de 1575 (B. N., Ye 484).
  4. Paru à la fin du 3e feuillet de Remigii Bellaquei Poetae Tumulus, Lutetiæ, Mamert Patisson, 1577, in-4o, plaquette qui fait partie d’un recueil factice de la B. N., coté Rés. mYc 925.
  5. Paris, G. Buon, 7 tomes en 5 volumes in-16 (la Franciade est imprimée sans tomaison à la suite du 6e tome ; mais c’est par erreur, car le privil. indique 7 tomes, dont le dernier constitué par la Franciade).— B. N.,Rés. pYe 356 à 360ter.
    xxL’achevé d’imprimer (fin du tome VII) est du 6 février 1578. Le privilège, dont on trouve un extrait à fin de chaque tome, est très instructif ; il nous apprend que Ronsard avait obtenu le 10 novembre 1577 une nouvelle permission de faire imprimer ses œuvres « revues, corrigées et augmentées d’une grande partie outre les précédentes impressions… et rédigées en sept tomes, assavoir : les Amours, les Odes, les Poëmes, les Elegies, les Hymnes, les Discours, la Franciade. » Il n’est pas encore question du Bocage royal, qui, en effet, n’a été constitué qu’en 1584 dans la sixième édition.