Page:Ronsard - Tableau chronologique des œuvres, Laumonier, 1911.djvu/32

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Tout me déplaît, mais rien ne m’est si gref (I, 55 ; I, 46).
Quand je vous voi, ou quand je pense en vous (I, 56 ; I, 47).
Morne de cors, et plus morne d’espris (I, 57 ; I, 48).
Las ! sans la voir, à toute heure je voi (I, 57 ; I, 48).[1]
Dans un sablon la semence j’épan (I, 58 ; I, 48).[2]
Devant les yeus, nuit et jour, me revient (I, 58 ; I, 49).
Plus mile fois que nul or terrien (I, 64 ; I, 54).[3]
Celle qui est de mes yeus adorée (I, 65 ; I, 54).[4]
Sur mes vintans, pur d’offence, et de vice (I, 65 ; I, 55).
Le Ciel ne veut, Dame, que je jouisse (I, 67 ; I, 56).
L’homme est vraiment ou de plomb, ou de bois (1, 116 ; I, 101).
Avec les fleurs et les boutons éclos (I, 116 ; I, lOl).
Je suis, je suis plus aise que les Dieus (I, 118 ; I, 103).[5]
Des Grecs marris (sic) l’industrieuse Helene (I, 118 ; I, 103).[6]
L’arc, contre qui des plus braves gendarmes (I, 119 ; I, 104).
Cet œil besson dont goulu je me pais (I, 119 ; I, 105).[7]
Depuis le jour que mal sain je soupire (I, 120 ; I, 105).
Telle qu’elle est dedans ma souvenance (I, 102 ; I, 103).[8]
Mon dieu, que j’aime à baiser les beaus yeus(I, 110 ; I, 104).[9]
Mets en obli, Dieu des herbes puissant (I, 122 ; I, 107).
Bien que ton trait, Amour, soit rigoureus (I, 122 ; I, 107).
De tes Erreurs l’erreur industrieuse (I, 424 ; VI, 33).


Aux deux chansons de 1552 s’ajoutait en 1553 celle-ci :

D’un gosier machelaurier (I, 130 ; I, 116).[10]


et le volume se terminait par ces quatre pièces :

Toujours ne tempeste enragée (II,278 ; II, 350).
Puis qu’Enyon d’une effroiable trope (VI, 170 ; V, 157).
Mon dieu, que malheureus nous sommes (II, 152 ; II, 202).
Mignonne, allon voir si la rose (II, 117 ; II, 168).

  1. Var. de M.-L. : Par l’œil de l’ame à toute heure je voy
  2. Var. de Bl. : Sur du sablon…. ; de M.-L. : Sur le sablon…
  3. Var. de M.-L. : Plus que les Rois, leurs sceptres et leurs biens
  4. Var. de M.-L. : Ceste beauté de mes yeux adorée
  5. Var. de Bl. et de M.-L. : Je suis plus aise en mon cœur que les Dieux
  6. Var. de Bl. : Des maris Grecs… ; de M.-L. : De ses maris…
  7. Var. de M.-L. : Cet œil qui fait qu’au monde je me plais
  8. Var.de Bl. et de M.-L. : Je sens portraits dedans ma souvenance. — Bl. n’ayant pas tenu compte de la variante initiale a daté ce sonnet de 1584.
  9. Var. de M.-L. : Amour, que j’aime…
  10. Mais cette fois elles étaient disséminées parmi les sonnets.