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changeants, s’abreuve à la lumière primordiale des Idées.

En représentant les fondateurs des religions comme les plus grands des Initiés, Schuré a fait jaillir le développement religieux de l’humanité de ses racines les plus profondes. Ce livre est un des meilleurs symptômes de la spiritualité renaissante de notre temps. Nous comptons l’auteur de cette ouvrage parmi ceux qui marchent d’un pas intrépide dans l’aurore d’un âge nouveau.

(Préface à la traduction allemande des Grands Initiés.)


De M. Philippe Pagnat.

On ne saurait trop montrer dans le jour de leur destin inéluctable ces aventures sentimentales conçues hors la loi d’harmonie et portant en elles le ver destructeur… Cet amour (complet) qui fut un peu celui des grands spiritualistes et que le « bovarysme » tue dans la déformation romantique, doit répondre à toutes les facultés de l’être : physiques, intellectuelles, spirituelles… Dans la Sœur Gardienne, M. Schuré nous offre une autre manifestation de l’avenir créateur. C’est la forme la plus élevée qui soit : le renoncement à l’amour par amour, l’abnégation des aspirations les plus impérieuses et les plus légitimes, le don de soi jusqu’au sacrifice final de sa vie.

(Gotha Français. Décembre 1904.)


De M. Philippe Gille.

D’un travail ces Grands Initiés qui eût pu être une suite d’élucubration de philosophie civile et dont l’idée tombée en d’autres mains eut été prétexte à un jargon de pédants, l’auteur a su, par l’intensité de sa vision, sa pénétration des textes, faire un livre d’intérêt impérieux, de lecture attrayante ; poète en même temps que philo-