Page:Rollinat - Paysages et paysans.djvu/276

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et q’chacun dans leurs plain’, dans leurs montagn’, leurs îles,
Les peupl’ n’auraient d’mandé qu’à rester ben tranquilles.

C’est beau d’mourir pour la patrie !
Mais ça c’s’rait plus beau, ces tueries
Un’ bonn’ fois faisant place à la fraternité,
D’mourir pour tout’ l’humanité,
Tué, non par ses semblab’, mais par l’hasard des choses
Qui s’dout’ pas, ell’ au moins, des morts dont ell’ sont cause !
Allons ! j’souhait’ qu’enfin libr’ et ben à l’unisson,
D’l’un à l’aut’, tous les peupl’ pens’ comm’ moi cont’ la guerre,
Qu’en fait d’coup’, de massacr’ et d’gis’ments sur la terre
I’n’yait plus q’ceux des foins, des arb’ et des moissons ! »