Page:Rolland - Vie de Beethoven.djvu/134

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

au mois d’août mon soixantième anniversaire de naissance, en compagnie d’une soixantaine d’amis et de connaissances, parmi lesquels les premières gens de la ville. Depuis 1807, j’habite ici, j’ai maintenant une belle maison et une bonne place. Mes supérieurs sont contents de moi, et le roi m’a donné des ordres et des médailles. Lore et moi nous allons assez bien. — Maintenant, je t’ai fait connaître entièrement notre situation. À ton tour….

Ne voudras-tu jamais détacher tes yeux de la tour de Saint-Étienne ? Le voyage n’a-t-il pas de charme pour toi ? Ne voudras-tu jamais plus revoir le Rhin ? — De madame Lore toutes sortes de choses cordiales, ainsi que de moi.

Ton très vieux ami

Wegeler.