Quatuor, Quintette, Variations Symphoniques, Préludes et Fugues, Messe, Rédemption, Psyché, une partie des Béatitudes) ;
De Saint-Saëns : Phaéton, la seconde symphonie, les sonates, les mélodies persanes, la Rapsodie d’Auvergne, un quatuor ;
De Vincent d’Indy : la trilogie de Wallenstein, le Poème des Montagnes, la Symphonie sur un thème montagnard, les quatuors ;
De Chabrier : une partie de Gwendoline ;
De Lalo : des fragments du Roi d’Ys, les Rapsodies et les Symphonies ;
De Bruneau : Penthésilée, la Belle au Bois dormant ;
De Chausson : Viviane, Hélène, ta Tempête, le quatuor, la symphonie ;
De Debussy : la Damoiselle élue, le Prélude à l’après-midi d’un faune, le quatuor, les pièces pour piano ;
De Dukas : l’Apprenti Sorcier, la sonate pour piano ;
D’Albéric Magnard : les symphonies, le quatuor ;
Sans parler des auteurs plus récents : Ravel, Florent Schmitt, Roger Ducasse, Albert Roussel, D. de Séverac, etc., que la Société Nationale a révélés au public.
Saint-Saëns conserva la direction, avec Bussine, jusqu’en 1886. Mais, depuis 1881, l’influence de Franck et de ses disciples se fit de plus en plus sentir ; et Saint-Saëns commença à se désintéresser des efforts de l’école nouvelle. En 1886 se produisit une scission, à la suite de la proposition, faite par Vincent d’Indy, d’introduire dans les programmes les œuvres des maîtres classiques et des compositeurs étrangers. La proposition fut adoptée ; mais Saint-Saëns et Bussine donnèrent leur démission. Franck devint alors le véritable président, bien qu’il en refusât le titre ; et, après sa mort, en 1890, Vincent d’Indy prit sa place. Sous ces deux directions, on fit une place assez importante à la musique ancienne et classique : Palestrina, Viltoria, Josquin, Bach,