que publications, recueils de lettres, souvenirs, biographies. C’est à qui proteste qu’il avait toujours compris la grandeur du malheureux artiste, et s’indigne contre ses détracteurs. Monuments et statues ne tarderont pas à surgir.
Je doute que l’âpre et sincère Wolf, s’il les avait pu pressentir, eût trouvé dans des hommages tardifs une grande consolation. Il eût dit à ses admirateurs posthumes :
« Vous êtes des hypocrites. Ce n’est pas pour moi que vous élevez ces statues ; c’est pour vous-mêmes. C’est pour prononcer des discours, former des comités, faire croire aux autres et à vous-mêmes que vous êtes de mes amis. Où étiez-vous, quand j’avais besoin devons ? Vous m’avez laissé mourir. Ne jouez pas la comédie autour de ma tombe. Regardez plutôt autour de vous s’il n’est pas d’autres Wolf, qui se débattent contre votre hostilité ou votre indifférence. Pour moi je suis au port. »