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passé la mesure. Et le gouvernement, au lieu de les réparer, a, par un suprême défi à la conscience de l’Inde, honoré, pensionné, récompensé les coupables. Le gouvernement a rompu lui-même les liens de ses sujets. Maintenant, Gandhi en est venu à cette conviction que les réformes mêmes proposées par l’Angleterre seraient mortelles pour l’Inde. Le gouvernement repose sur l’exploitation des masses. La loi est faite pour cette exploitation. L’administration de la loi est prostituée au service de l’exploiteur. Un système subtil et efficace de terrorisme a avili le peuple, lui a appris la dissimulation. L’Inde est ruinée, affamée, dégradée ; et certains ont pu dire qu’avant d’être en état de se gouverner elle-même comme un Dominion, il lui faudrait des générations. Aucun des gouvernements qui, dans le passé, ont opprimé l’Inde, ne lui a fait autant de mal que l’Angleterre. La Non-coopération avec le crime est un devoir. Gandhi l’a accompli. Mais au lieu que, jusqu’ici, la violence était le suprême recours, il a donné à son peuple l’arme souveraine, la Non-violence.

Ici s’ouvre la chevaleresque passe d’armes