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LA FIN DU VOYAGE

mais elle n’arriverait jamais à ceux qui pourraient la lire. La critique l’étoufferait en route.

— Voilà bien mon petit bourgeois français ! répliquait Christophe. Il s’inquiète de ce que la critique pensera ou ne pensera pas de son livre !… Les critiques, mon garçon, ne sont là que pour enregistrer la victoire ou la défaite. Sois seulement vainqueur… Je me suis bien passé d’eux ! Apprends à t’en passer aussi…


Mais Olivier avait appris à se passer de bien autre chose ! Il se passait de l’art, et de Christophe, et du reste du monde. En ce moment, il ne pensait plus qu’à Jacqueline, et Jacqueline ne pensait qu’à lui.