Page:Rolland - Jean-Christophe, tome 4.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Jean-Christophe

lieutenant Detlev von Fleischer, c’était elle qui lui ferait un grand honneur, elle s’évertuait à le conquérir ; elle s’humiliait à faire les yeux doux à ce crétin et à flatter son amour-propre. La Juive orgueilleuse, et qui avait mille raisons de l’être, — la fille intelligente et dédaigneuse du banquier Mannheim aspirait à descendre, à faire comme la première venue de ces petites bourgeoises allemandes, qu’elle méprisait.