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la révolte
cela et qui y trouvaient plaisir. Il ne se donnait même plus la peine de suivre la conversation ; il s’en remettait à l’intelligence de sa fille de lui dire ce que valait au juste le nouveau venu. Elle s’acquittait en conscience de sa tâche.
Quand Christophe fut parti, Lothar demanda à Judith :
— Eh bien, tu l’as assez confessé : qu’est-ce que tu en dis, de l’artiste ?
Elle rit, réfléchit un moment, fit son total, et dit :
— Il est un peu braque ; mais il n’est pas bête.
— Bon, fit Lothar : c’est aussi ce qu’il m’a semblé. Alors, il peut réussir ?
— Oui, je crois. Il est fort.
— Très bien, — dit Lothar, avec la logique magnifique des forts, qui ne s’intéressent qu’aux forts, — il faudra donc l’aider.