Page:Rolland - Jean-Christophe, tome 4.djvu/231

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
la révolte

art s’en ressentait, quoiqu’il fût trop bien doué pour que des étincelles de génie n’éclatassent pas encore au milieu de sa musique lâchée, qui s’abandonnait au goût de la mode. Nul ne sentait mieux que lui sa déchéance. À vrai dire, il était le seul qui la sentît, — à de rares moments, que, naturellement, il évitait. Alors, il était misanthrope, absorbé par ses humeurs noires, ses préoccupations égoïstes, ses soucis de santé, — indifférent à tout ce qui avait excité autrefois son enthousiasme ou sa haine.