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[À …, À …[1].]
16 janvier 1788, — de Lyon.

Lettre écrite au nom de son mari, qui devait faire une lecture à la Société d’Agriculture. Elle ne fait ni ne lit de romans, et, après avoir pleuré avec Richardson et Jean-Jacques, elle n’a plus de larmes à donner à mille autres, etc.


291
[À BOSC, À PARIS[2].]
20 février (1780) 1788, — [du Clos].

Vous êtes prié, notre ami, de remettre le papier ci-joint à l’ex-docteur Lanthenas pour explication nécessaire avec des personnes de sa connaissance.

Je voudrais bien ajouter à cela quelque chose qui pût vous être agréable, mais je n’ai présent que le ménage et des malades ; or il est à parier que nos plantations de noyers, nos façons de basse-cour, nos appropriements d’écurie, nos soins de lessive et le reste ne vous amuseraient guère plus que les coliques de nos villageois ; il faut donc se taire faute de mieux, en vous souhaitant le bonjour, et bonne fortune en latin.

Adieu, salut et amitié.

  1. L.A., signée D.L.P., 4 pages pl. in-4o. — Nous transcrivons l’analyse du catalogue.
  2. Collection Alfred Morrison. — Il y a 1780 dans l’original ; c’est une distraction trop évidente pour que nous ayons à la démontrer. Il nous a paru, en considérant les rapports de cette lettre avec celles de novembre 1787, qu’il fallait la placer en 1788. On a vu que Madame Roland avait quitté le Clos pour aller rejoindre son mari à Lyon le 30 décembre 1787. Mais elle n’y resta que jusqu’au 6 février suivant (lettre de Roland à Bosc du 2 février 1788, inéd. coll. Morrison), et dut retourner alors au Clos pour continuer les arrangements commencés à l’automne, depuis que Roland l’administrait. (Voir lettres 283, 286 et 287.)