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À MON ÉDREDON


À Madame la Marquise de Lambertye-Gerbevillé.


N’es-tu pas mon plus vieil ami,
Édredon de si douce plume ?
Le soir, avant d’être endormi,
À ton duvet je me parfume.

Combien je t’aime et te bénis,
Édredon de ma tiède couche !
Garde bien mes pleurs réunis
Aux soupirs de ma jeune bouche.