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LE CHEVALIER DE SAINT-GEORGES.

bergamote et jeta sur la natte quelques pastilles au mulâtre.

— Décidément, dit la baronne d’Esparbac, il a toute la douceur de Médor. Est-il tatoué ?

— Pour peu que ce soit agréable à madame la marquise…

— Inutile, monsieur Platon. N’oubliez pas seulement de lui faire confectionner sous peu un harnois à sa taille pour lui faire traîner Poppo dans sa berline.

L’annonce du dîner de la marquise mit seule une fin à cette indécente conversation. Platon salua et laissa son élève enchanté de la compagnie de Poppo et des pastilles de Mme l’intendante.

Cette pauvre denrée humaine se réjouissait de la promesse d’un turban de perles et de l’honneur insigne d’appartenir à Mme la marquise de Langey.