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cas ce douloureux mystère des fleurs transplantées qui s’étiolent parce que les sucs du sol où elles poussent ne sont point ceux qui leur conviennent, des oiseaux qui perdent la voix dans leur cage.

Cependant, les leçons de M. Lanternier avaient fait de moi un élève extraordinaire. Je passais pour un prodige. Je remportais tous les prix. Je puis bien le dire : car, si j’en avais quelque orgueil en ce temps-là, je n’en ai plus aucun aujourd’hui. Encore n’en ai-je jamais eu beaucoup : l’éclatante supériorité d’An-