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dequoy est il question ? De la victoire, de la couronne du triomphe. Voy aus Galates et Thessal. C’est la continuelle figure de l’Escriture sainte qui est pareille en ce lieu.

Refusons la lice et perdons la bataille. Il semble qu’icy il n’y devait y avoir deus mots semblables, ἤτταν ϰαὶ ἔνδοσιν (êttan kai endosin), mais qu’il devait y avoir ἤτταν ϰαὶ νίϰην (êttan kai nikên) pour se raporter à ce qui est dit apres. Ou nous maintenons, ou nous perdons nostre avancement de sorte que le desavancement fust de la fuite et desconfiture, et l’avancement par la victoire. Mais je l’ay trouvé ainsi. Il n’en faut demander conseil à Politian, car il n’en dit rien de peur qu’il n’avienne.

Chapitre 62.

L’interprète a traité ce chapitre comme les precedens, et l’a roigné et retranché.

Des opinions. Il appelle icy dogmata qu’il appelloit paravant theoremes.

Chapitre 63.

Politian divise ce chapitre en trois sentences de Cleanthe, Euripide et Platon, et met en trois nombres, premierement, secondement, tiercement. Au grec il n’y a ni premier ni second, mais bien troisiesme, et il n’est pas nouveau de mettre plusieurs nombres et ne conter qu’à la fin.

Guide moy. Ce sont six vers Jambiques senaires de Cleanthe et Euripide.

Ô Criton. Voy Platon et Xenophon. Anyte et Melite, comme chacun scait, furent les accusateurs de Socrate,