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de l’amitié, et celuy de Lucian qu’il a nommé Toxaris. De mesme ou mieus se faut il porter pour la patrie, et la seule guerre est loysible pour les fouiers et pour les autels. Homere-dit que c’est un très bon augure de combattre pour sa patrie. De là vient le brocard contre Metrodore :

Metrodore voudroit pour le ventre mourir,
Mais il ne voudroit pas pour le pais souffrir.

En ces deux Iambiques je n’ay rendu la grace de r.i.xça (patras) et ixifrpaç (mêtras), que je n’interprete autrement pour courir ailleurs, laissans le Grec pour les Accursiens.

Chapitre 31.

Ou en faire comparaison, auY/.pîvwv (sugkinôn). Je laisse à penser au lecteur, s’il n’est pas mieux que comme l’a rendu l’interprete Latin, cum ceteris judicans, jugeant avec les autres.

Chapitre 34.

Pour choses veritables, lv. *sw Svtwv (ek tôn ontôn). Le traducteur l’a rendu cum licet, quand il t’est loysible, n’est il pas tousjours permis de fuir le jurement ou il est vitieus ?

Chapitre 35.

Ce chapitre se peut référer à ce que dit l’Apostre, que les propos mauvais corrompent les bonnes meurs : et à ce que dit Platon en son devis qu’il a nommé Menon, ou de la Vertu, l’ayant emprunté de Theognis.

Si tu hantes les bons, le bien tu aprendras,
Mais avec les mauvais, ton esprit tu perdras.