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Chapitre XXXV.
De fuir les mauvaises compagnées.

Ne te trouve point aus banquets de l’estranger, ni du vulgaire. Si quelque fois l’occasion t’y convie, ferme toy et te tiens serré pour ne te formaliser à la façon du peuple. Car il faut que tu entendes que quand nostre compaignon est souillé et corrompu, il est impossible que nous ne nous en ressentions, conversans avecque luy, voire mesme quand nous serions sains et nets.

Chapitre XXXVI.

Use pour ta personne sobrement de ce qu’il luy faut, comme de vivres, de breuvage, d’accoustremens, de maison, de famille et serviteurs. Mais retranche tout ce qui peut tenir de la magnificence ou des delices.

Chapitre XXXVII.
De la compagnée des femmes et du mariage.

Il se faut contenir chastement, et fuir le plus qu’on pourra la compagnée des femmes jusques à ce qu’on soit, marié. Et quand on se veut lier, il s’y faut prendre legitimement et en lien permis. Ne sois pourtant aigre ni importun à ceus qui usent des femmes avant le mariage, et ne leur reproche à tout propos que tu es chaste.

Chapitre XXXVIII.
De la patience.

Si on te raporte que quelcun parle mal de toy, ne te mets pas à te purger de ce qu’il en dit, mais fai cette