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CHAPITRE II

MUSCLES DU TRONC ET DU COU


Article premier. — RÉGION POSTÉRIEURE


§ 1. — Couche profonde.



Je ne ferai que signaler les petits muscles interépineux qui n’existent qu’au cou et aux lombes. Disposés par paires, ils réunissent les apophyses épineuses des vertèbres voisines.

Je citerai également les muscles intertransversaires, dont le nom indique assez la disposition, et qui ne se trouvent qu’aux mêmes régions. Au cou, ils sont disposés par paires et divisés en antérieurs et en postérieurs. Ils s’étendent des deux lèvres qui limitent la gouttière supérieure d’une apophyse transverse au bord inférieur de l’apophyse qui est immédiatement au-dessus. Ils ne se rencontrent point à la région dorsale, mais les intercostaux, dont nous parlerons tout à l’heure, peuvent être considérés comme leurs analogues, les côtes n’étant que des prolongements des apophyses transverses.


Transversaires épineux. (Pl. 38.)


Insertions : d’une part au sommet des apophyses épineuses de toutes les vertèbres (celle de l’axis y compris) ;

D’autre part, aux tubercules externes des trous sacrés, aux tubercules apophysaires de la région lombaire, aux apophyses transverses de la région dorsale, aux apophyses articulaires des cinq dernières vertèbres cervicales.

Ce muscle comble en partie les gouttières latérales dont le fond est formé par les lames vertébrales et qui sont limitées, en dedans, par la ligne des apophyses épineuses, et en dehors, par la série des apophyses transverses. Il est formé d’une succession de petits muscles obliquement dirigés.