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MYOLOGIE.

salement la peau du front et l’élève en même temps, lorsqu’il prend son point fixe à l’occipital. Il exprime l’étonnement. Le sourcil élevé décrit une courbe à convexité supérieure, et les plis frontaux curvilignes sont concentriques à l’arc du sourcil.


Occipital.


Insertions : en haut, au bord postérieur de l’aponévrose épicranienne ;

En bas, aux deux tiers externes de la ligne courbe supérieure de l’occipital.

Action. — Il tend l’aponévrose épicranienne.


Auriculaires.


Divisés en auriculaire antérieur, auriculaire postérieur et auriculaire supérieur, ces muscles rudimentaires s’attachent d’un côté à l’aponévrose épicranienne, et de l’autre au cartilage de l’oreille externe. Ils n’ont qu’une action très limitée, et les mouvements du pavillon auriculaire n’existent que peu accentués, et chez certaines personnes seulement.


Article II. — MUSCLES DE LA FACE.


Ces muscles sont divisés en trois groupes disposés autour des orifices des paupières, des narines et des lèvres.


§ 1. — Muscles des paupières.


Sourcilier.


Insertions : en dedans, à la partie interne de l’arcade sourcilière ;

En dehors, à la peau du sourcil.

Étendu transversalement, recouvert par le muscle orbiculaire, il est légèrement oblique en dehors et en haut.

Action. — Ce muscle exprime la douleur. La tête du sourcil s’élève et se gonfle, le sourcil lui-même est oblique en bas et en dehors. Des plis transversaux se dessinent sur la partie médiane du front, qui devient lisse au-dessus de la moitié externe du sourcil.


Orbiculaire des paupières.


Très mince, disposé en cercle autour de l’orifice palpébral, il se divise en deux parties : portion palpébrale et portion orbitaire.