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MES PARADIS



On entend le chant joyeux,
Diane de bon augure,
Et ce qu’on a pour figure
On le voit de ses deux yeux.

Accuser de flatterie
L’eau si pure ? Oh ! non, vraiment.
Et l’écho ? Est-ce qu’il ment ?
Il répond ce qu’on lui crie.

Et pourtant, quoi ? Mais enfin,
Cette eau, ce qu’elle reflète,
C’est bien la double épaulette
Et le hausse-col d’or fin.

Et l’écho, ce qu’il répète,
Même quand on y pleura,
C’est un taratantara
De fanfarante trompette.

Et courez ça, courez ci,
Partout la chose est certaine,
C’est ainsi chaque fontaine,
Tous les échos c’est ainsi.