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les caresses

Et toujours plus vivace, en efforts plus ardents,
Palpite, et vibre, et souffle, et s’allume dedans
Les coins les plus perdus de l’immense matière.
Il dit qu’à moi tu dois te donner toute entière.


Viens, je ferai chanter mes baisers sur ton corps,
Et, tel qu’un violon dominant les accords,
Le cri de notre amour, comme un fou qui s’esclaffe,
Couvrira la chanson des fils du télégraphe.