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nivôse


Rempli d’un sombre
Effroi,
Tout seul dans l’ombre
J’ai froid.

Hélas ! que n’ai-je
Du feu
Contre la neige
Un peu !

Opiniâtre
Espoir !
Car le pauvre âtre
Est noir.

En vain mon âme
Attend
La rouge flamme
D’antan.

Sous la bise aigre
Qui mord,
Notre feu maigre
Est mort.