Page:Richepin - Les Caresses, Charpentier, nouv. éd.djvu/163

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
153
brumaire


Ton regard qui me fuit, ta main qui me résiste.
C’en est assez pour que tout le jour je sois triste.

Viens, je veux à deux mains te prendre par le cou.
Donne-moi tes baisers. Un ? Ce n’est pas beaucoup.

Mais j’ai beau la baiser, ta bouche reste close.
J’aimerais mieux avoir mâché du laurier-rose.