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Histoire

que ces six Articles seront acceptés, prend la liberté d’ajouter que ses nobles Hôtes lui accorderont quelques mois, pour se réjouir avec eux dans sa Patrie, du rétablissement de leur bonheur mutuel. Il espere qu’ils approuveront ses efforts, pour leur faire trouver en Angleterre autant d’agrément qu’ils lui en ont procuré à Boulogne. Il les supplie de considérer leur famille & la sienne comme une même famille, qui soit toujours unie par une indissoluble amitié. Il compte sur l’honneur de leur compagnie dans ses Terres. Il cherchera toutes les occasions de leur plaire, de les obliger, de leur procurer toutes sortes de commodités ; & lorsqu’il ne pourra plus les retenir en Angleterre, il les accompagnera jusqu’en Italie, avec sa Femme, & ses Sœurs & leurs Maris, dont il connoît assez les sentimens, pour ne pas douter qu’ils n’acceptent volontiers cette partie.

Lundi, à dix heures du matin.

Sir Charles est allé chez le Comte de Belvedere, qui l’en a prié par un Billet fort pressant.

À deux heures.

Je reçois le billet que vous trouverez ici.

« Nous nous hâtons, le Comte & moi, de nous rendre à Grosvenor-Square, où nous ne pourrons nous dispenser de demeurer à dîner. Ce digne Étranger mérite de la compassion. »