Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 4, 1763.djvu/21

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
11
du Chev. Grandisson.

le partage de leur proie. Si mon Frere a dessein de les voir, c’est ce que je ne puis vous dire. Il ne s’attend pas à les trouver fort traitables. Ils feront voir sans doute à leur dupe, qu’ils savent garder son argent mieux que lui ; & Sir Charles, dont les idées ne sont pas romanesques, ne pense qu’aux voies légales.

Il se propose de rendre une visite à Mylord & à Mylady W…, dans leur terre de Windsor, & au Comte de G… mon Beau-pere dans Berkshire : mon Mari doit l’accompagner ; ils iront de-là chez Sir Henri Belcher, & chez Mylady Mansfield. Belcher sera aussi du voyage. Ils passeront ensuite au Château de Grandisson, où le Docteur Barlet doit se rendre. Mon Frere laisse ici son Valet de chambre, avec ordre de lui envoyer, par des Exprès, toutes les Lettres qui pourront venir des Pays étrangers ; & je lui ai promis de ne lui pas faire attendre non plus les nouvelles qui me viendront de Northampton-Shire. Il me semble qu’il feroit fort bien de prendre son tour par le Château de Selby : ne pensez-vous pas de même ? Point d’affectation, Henriette. Adieu, ma chere.