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du Chev. Grandisson.

verrez que c’est une des réflexions de sa Lettre. Il ajoute, que peut-être ne le doivent-elles point. Pourquoi donc ? Ne seroit-ce pas un avis qu’il me donne ? Mais il ne se donne gueres à lui-même l’occasion d’observer ce que je suis. Quoi qu’il en soit, Lucie, on n’aura point de bassesse à me reprocher, je le répete pour la vingtieme fois. Je ne lui donnerai pas sujet de me mépriser, non, fût-il le plus grand Monarque de l’Univers. Fiez-vous, là-dessus à votre

Henriette Byron.

LETTRE LI.

Sir Charles Grandisson à M. Barlet.

18 Mars.

J’ai reçu, cher Docteur, une visite de la Mere d’Émilie. Il y a beaucoup d’apparence qu’elle en fera une aussi à Colnebroke, avant que je puisse être assez heureux pour y retourner. Elle sait que sa fille y est, & que mes affaires me retiennent encore à la Ville. Je vous dépêche un exprès dans cette crainte, & je crois devoir vous informer de ce qui s’est passé entre elle & moi.

Elle s’est fait annoncer sous le nom de Madame Jervins. Je l’ai reçue civilement. Il m’a paru qu’elle s’attendoit au salut or-