Page:Riccoboni - Sophie, ou le mariage caché, 1770.pdf/64

Cette page a été validée par deux contributeurs.
62
Sophie, ou

Sophie.

Ah ! Monſieur ; ah mon Père ! tant de bonté…

Durval.

Eh ! bien, à quoi te détermines-tu ?

St. Aubin.

Quoi ! ſérieuſement mon Ami, vous voulez l’adopter, lui donner une dot ?

Durval.

C’eſt ma réſolution : Quelle eſt la tienne ?

St. Aubin.

De leur pardonner, il n’y a pas moyen de tenir contre vous, mon Ami.

Clairville.

Ah ! mon Père, que vous me rendez heureux !… & vous, Monſieur, dont l’amitié…

Durval gaiment

Bon, bon, ne vas-tu pas me remercier ? va, va, c’eſt peut-être moi, qui te ſuis obligé.

Clairville.

Celicour, j’avois deſſein de vous confier…

Celicour.

Paix, mon Ami, ne parlons point de celà, vous aviez raiſon tantôt : C’eſt à préſent auprès de Madame & de ſa charmante fille, que j’ai beſoin de votre ſecours… mon Oncle, intercedez auſſi pour moi !