Celle de Kreibig (loc. cit.) est la plus explicite : « Par valeur en général, je désigne l’importance que le contenu d’une sensation ou d’une pensée a pour le sujet, grâce à un sentiment actuel ou à l’état de tendance, qui est combiné avec ce contenu, immédiatement ou par association » (vermöge des mit ihm unmittelbar oder associativ verbundenen aktuellen oder dispositionnellen Gefühles).
Witasek (loc. cit.) : « Il y a des sentiments pour lesquels il ne suffit pas que leur objet soit seulement représenté, dont les conditions psychiques ne sont pas remplies par une simple représentation, mais qui exigent davantage : ce sont les sentiments de valeur » (Werthgefühle). « La valeur est toujours en rapport intime avec le désir. » « En morale, l’essentiel est la valeur ; là, toute valeur est sentiment et inversement tout sentiment est valeur. »
« La valeur n’a pas d’existence proprement objective ; elle est déterminée par le désir, lequel doit être rattaché au sentir : mais il est faux que le désir est nécessairement déterminé par le plaisir ou le déplaisir personnel » (Ehrenfels).
Pour Urban (loc. cit.) « La description et l’évaluation des valeurs émotionnelles est invariablement en raison de leurs rapports avec l’efficacité volontaire. Vues objectivement, elles apparaissent comme prédispositions causales à des jugements et à des actes. Vues intérieurement, ce sont des constantes dynamiques, c’est-à-dire que leur valeur est dans leur relation dynamique avec la volition. »