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Samas-napistim, s’adressant à sa femme, lui dit :
« Regarde le héros qui recherche la vie :
sur lui a fondu le sommeil ( ?), à la façon d’un vent violent. »
Sa femme s’adressant à Samas-napistim, l’Eloigné, lui dit :
215 « Touche-le et donne à manger à ce héros du [1],
puis, qu’il s’en revienne guéri parle chemin qu’il
a déjà parcouru,
qu’il passe par la grande porte et retourne dans son pays. »
Samas-napistim, s’adressant à sa femme, lui dit :
« Tu souffres de la souffrance de l’humanité.
220 Or donc, ayant apprêté la nourriture qui lui est destinée, pose-la sur sa tête. »
Et au jour où il monta sur le vaisseau,
ayant apprêté la nourriture qui lui était destinée, elle la posa sur sa tête.
Et au jour où il monta sur le vaisseau, ce jour-là même,
premièrement, son aliment fut mélangé (?),
225 deuxièmement, il fut travaillé (?), troisièmement, il fut détrempé,
quatrièmement, son vase (?) fut nettoyé (?),
cinquièmement, le vieux résidu ( ?) en fut rejeté,
sixièmement, l’aliment fut à point (?),
septièmement, (Samas-napistim) toucha inopinément le héros, et celui-ci mangea du .
230 Gilgamès, s’adressant à Samas-napistim, l’Eloigné, lui dit :
« Étant allé, sur moi a fondu le sommeil (?),

  1. Une sorte d’aliment magique.