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Je m’affaissai et m’assis en pleurant,
les larmes coulèrent sur mes joues.
Je parcourus du regard l’horizon : la mer était ouverte,
140 une terre seulement émergeait de douze (coudées).
Le vaisseau échoua enfin au pays de Nizir.
La montagne du pays de Nizir arrêta le navire et l’empêcha de se remettre à flot.
Le premier, le second jour, la montagne de Nizir, etc. ;
le troisième, le quatrième jour, la montagne de Nizir, etc.
145 le cinquième, le sixième jour, la montagne de Nizir, etc.
Aux approches du septième jour,
d’abord, je fis sortir une colombe, je la lâchai : la colombe alla puis revint ;
n’ayant pas trouvé de place où se poser, elle s’en était retournée.
150 Ensuite, je fis sortir une hirondelle, je la lâchai :
l’hirondelle alla puis revint ;
n’ayant pas trouve de place où se poser, elle s’en était retournée.
Enfin, je fis sortir un corbeau, je le lâchai :
le corbeau alla et ayant vu les eaux stagnantes,
155 il s’approcha, pataugea et partit pour ne plus revenir.
Ayant fait sortir aussi (tout le reste), aux quatre vents (du ciel), j’offris un sacrifice,
je fis une libation, sur le sommet delà montagne,
je rangeai sept et sept vases adaguru,
au-dessous desquels, je versai (des grains) de cannelle, de résine et des siliques.
160 Les dieux respirèrent cette odeur,