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sont agréables, ses conseils sont sages, sans pédantisme. On lui doit les ouvrages suivants, qui renferment d’excellentes leçons :

Le Triomphe de la vérité, ou Mémoires de M. de la Villette, 2 vol. in-12, 1748. — *Civan, roi de Bungo, histoire japonaise, 2 vol. in-12, 1754. — Anecdotes du XIVe siècle, in-12, 1758. — *Magasin des enfants, 4 vol. in-12, 1757. (Réimprimé une multitude de fois.) — *Lettres curieuses, instructives et amusantes, 4 part. in-8, 1758. — Magasin des adolescentes, 4 vol. in-12, 1760. — Magasin des jeunes dames, 4 vol. in-12, 1764. (Réimprimé sous le titre d’Instructions pour les jeunes dames qui entrent dans le monde et se marient.) — Lettres d’Émérance à Lucie, 2 vol. in-12, 1765. — Mémoires de Mme la baronne de Batteville, in-12, 1766. — La nouvelle Clarisse, 2 vol. in-12, 1767. — Magasin des pauvres artisans, 2 vol. in-12, 1768. — Les Américaines, ou la Preuve de la religion chrétienne par les lumières naturelles, 6 vol. in-12, 1770. — Contes moraux, in-12, 1776. — Nouveaux Contes moraux, 2 tom. en 1 vol. in-12, 1776. — La Dévotion éclairée, ou le Magasin des dévotes, in-12, 1779.

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LEVAYER DE BOUTIGNY (Rolland), littérateur du XVIIe siècle.


TARSIS ET ZÉLIE, 8 vol. in-8, 1669. — Les effets de l’amour, de l’ambition et de la jalousie sont mis en action dans ce roman, dont les caractères sont variés, et où l’intérêt est bien soutenu. Les amours de Tarsis et de Zélie ne servent, pour ainsi dire, que de cadre au tableau dans lequel l’auteur a réuni l’héroïque, le pastoral, le tragique, le galant, et même assez souvent le comique.

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LEVIS (le duc P. M. G. de),
de l’Académie française, né le 7 mars 1764, mort le 15 février 1830.


VOYAGES DE KANG-HI, ou Nouvelles lettres chinoises, in-12, 1812. — Les Lettres chinoises sont une ingénieuse et piquante imitation des Lettres persanes. C’est à Paris qu’est le lieu de la scène du roman ; et comme les principaux acteurs sont un Chinois et une Chinoise mis en jeu avec un petit-maître parisien et une coquette parisienne, l’auteur y a trouvé une source féconde de rapprochements ingénieux, de contrastes piquants entre les mœurs et les opinions de deux peuples.

SOUVENIRS ET PORTRAITS, in-8, 1813. — On reconnaît dans ce volume l’auteur des Maximes et Essais sur différents sujets de morale et de politique. Presque tous les articles des Souvenirs et Portraits sont la source de réflexions politiques, philosophiques, morales, quelques-uns même n’en sont que le prétexte : tels sont les articles du baron de Bezenval, du maréchal de Richelieu, de Gustave III, de Necker, de Mirabeau. Ordinairement ces réflexions sortent du récit de quelques événements, de quelque anecdote connue, mais agréablement rappelée au souvenir des lecteurs.

On a encore de cet auteur : Suite des Contes de Hamilton (les quatre Facardins et Zénéïde), in-8, 1813. — *La Conspiration de 1821, ou les Jumeaux de Chevreuse, 4 vol. in-8, 1829.

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