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agitations et ses soins. Cette pensée constante de Coppet se compose de mes sentiments pour trois générations ; je suis persuadé, mes chers amis, que dans aucune situation vous n’êtes indifférents à ce que nous devenons. Il me semble que dans mes lettres précédentes, je ne vous pas écrit notre marche ; celle de mes trois filles et leurs enfants n’est pas encore décidée ; je serai à La Grange le 16 août ; j’espère y trouver une lettre de vous, mon cher et excellent ami ; mon fils m’accompagnera ou me suivra de près ; je ne tarderai pas à passer quatre ou cinq jours à Paris, mais si quelqu’un de Coppet passait près de La Grange et que je pusse espérer qu’il s’y arrêtât, j’arrangerais mes projets sur cette espérance. Ma famille me prie de vous parler d’elle ; je vous embrasse et m’unis à vous de tout cœur.

L’enveloppe qui renfermait, dans les archives de Coppet, les lettres de La Fayette à Mme de Staël, contient encore quelques lettres à Auguste de Staël. Mais ce sont des billets sans intérêt.


HAUSSONVILLE.