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sa défense et son avenir ; nous savons que notre sort est aux mains des meilleurs hommes que nous possédions. » (Lokal Anzeiger, 30 août.) — «…Maintenant, nous pouvons nous féliciter d’avoir comme chef d’état-major général de toute l’armée allemande en campagne notre héros national… » (Berliner Tageblatt, 30 août.) — « La joie remplit le cœur du peuple allemand, les soldats ont l’âme transportée d’enthousiasme. Nous voilions Hindenburg, nous voulions Ludendorff. Nous les voulions depuis longtemps. Voilà réalisé notre espoir. Plusieurs millions d’hommes acclament le héros ; plusieurs millions de voix répètent l’antique adage, vieux comme la guerre : la personne du chef fait la force de l’armée. Tu prends en main le gouvernail lorsque sonnent les heures graves. Aie cependant confiance, glorieux vainqueur de Tannenberg ; un peuple entier est derrière toi. » (Frankfurter Zeitung, 31 août.) — « Tout Allemand sait, et nos alliés savent aussi, que Hindenburg sera l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ; nous en avons pour garants ces gigantesques succès, ces puissantes victoires qui ont affranchi notre pays des Russes et porté notre front oriental fort avant dans la Russie… » (Germania, 30 août.) — « La volonté de vaincre est intacte dans notre peuple ; mais la gravité de l’heure, l’accroissement du nombre de nos ennemis exigent plus que cette volonté ; ils exigent une confiance prête à suivre aveuglément l’homme appelé comme chef à guider le peuple en armes. Cette confiance, le maréchal von Hindenburg la possède, comme l’a rarement possédée un autre chef militaire en pays allemand. » (Vossische Zeitung, 30 août.) — « Le choix de l’Empereur est allé au-devant des désirs et de la volonté du peuple entier… Le poste de chef d’Etat-major est fait pour un homme de guerre éminent, génial, surtout pour une personnalité forte, consciente d’elle-même, absolument soutenue par la confiance et la volonté populaires. Telle est la garantie que nous offre Hindenburg. » (Stuttgarter Neues Tagblatt, 30 août.) — « Depuis deux années passées, ce n’est plus seulement une élite militaire restreinte, mais le peuple allemand tout entier qui connaît le nom de Hindenburg, le nom du vainqueur de Tannenberg, du libérateur de la Prusse orientale ; il est enraciné dans le cœur de tous… » (Kreuz Zeitung, 30 août.) — « Un grand soldat, un caractère d’airain va maintenant habiter la tente du généralissime allemand… » (Berliner Nachrichten,