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viagère exigeait 120 au lieu de 50 millions de lire. Au total, la dette coûtait 264 millions de plus et absorbait 35 pour 100 des dépenses budgétaires.

En dehors des finances de l’État, il n’est pas sans intérêt de jeter un coup d’œil sur celles des autorités locales. Les budgets des 69 provinces du royaume présentaient en 1914 un total de 226 millions de lire, en augmentation de 30 pour 100 sur le chiffre de 1909. La majeure partie des recettes ordinaires (86 pour 100) est fournie par des centimes additionnels à, l’impôt foncier sur la propriété bâtie et non bâtie. Les principales dépenses des provinces sont les travaux publics, construction et entretien de routes et de ponts, ouvrages hydrauliques, œuvres d’assistance aux malades et aux indigens.

Le total des budgets communaux, pour l’année 1912, s’élevait à 1339 millions de lire ; les dépenses se divisaient ainsi :


BUDGETS COMMUNAUX


Millions
Dépenses obligatoires ordinaires. Charges patrimoniales (intérêts sur dettes) 89
Frais généraux, police, instruction, justice, cultes, bienfaisance 478
Dépenses obligatoires extraordinaires. Hygiène, travaux publics, instruction publique 301
Dépenses facultatives 92
Mouvemens des capitaux et viremens 379
Total 1 339

Les recettes se composaient des élémens suivans :


Entrées ordinaires : Revenus patrimoniaux 74
Revenus divers 80
Octrois 201
Subventions gouvernementales 19
Taxes diverses 115
Centimes communaux sur l’impôt de la propriété non bâtie. 117
Centimes communaux sur l’impôt de la propriété bâtie 77
Recettes extraordinaires 83
Mouvement des capitaux. Aliénations (coupes extraordinaires de bois, etc.) 60
Emprunts à la caisse de dépôts et de prêts, à la caisse de crédit provincial et communal, etc. 305 365
Avances et viremens 208
Total 1 339