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personnel, estimant qu’elles découleront naturellement de celles décidées dans les institutions.

Parvenu au terme de cette étude, nous espérons avoir démontré que l’organisation administrative de nos arsenaux n’est pas telle que la dépeignent des censeurs mal informés ou guidés par des préoccupations étrangères à l’intérêt public ; que, d’autre part, certaines défectuosités plus ou moins graves de cette organisation n’ont pas échappé à ceux qui en ont la responsabilité, dans la marine elle-même comme dans le parlement, et qu’ils s’appliquent à y remédier. Ces réformes n’ont pas sans doute l’importance de l’effort qu’il reste à accomplir pour reconstituer nos forces navales, insuffisantes en présence du développement qu’elles prennent chez les autres nations ; mais elles n’en auront pas moins un effet utile, puisqu’elles permettront à la fois d’obtenir un meilleur fonctionnement des rouages et de déterminer les responsabilités. Il nous reste à souhaiter que les travaux entrepris dans ce dessein s’inspirent des principes sur la valeur desquels nous avons surtout insisté, et que de promptes solutions viennent faciliter la tâche que remplit, à tous les degrés de la hiérarchie, le personnel maritime, avec l’honorabilité et le dévouement auxquels chacun rend hommage.


Alfred Roussin.