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est ici, puisqu’on me les a obligeamment communiqués et qu’il s’agit de montrer les Hindous peints par eux-mêmes[1].

Des agitateurs, une presse, une assemblée! Que nous voilà loin du désintéressement et de la passivité qui sont de si précieuses garanties de sécurité pour l’administration anglaise ! Encouragés par des hommes d’Etat anglais, les lord Ripon, les Trevelyan, les travaux du Congrès national tendent à des buts précis : allégement des impôts, séparation des pouvoirs, liberté du Ananda Charlou, de Madras, membre de la commission permanente du Congrès national. port d’armes; accession des Hindous à tous les emplois, etc. Aboutiront-ils? Des femmes, dont la Pandita Rama Bai est la plus en vue, secondent les efforts des congressistes, principalement en ce qui regarde le mariage des enfans-veuves, des jeunes filles qui, mariées dans leur enfance et ayant perdu leur mari avant l’époque de la nubilité, sont condamnées, par les rites, à un veuvage prématuré et perpétuel.

  1. Membres les plus influens du Congrès national de l’Inde : Le Pandit (savant) Adjudhia Nath, membre du Conseil législatif d’Allahabad, adjoint au Secrétaire général du Congrès. — Le Babou W. C. Bonnerjee, de Calcutta, président du Congrès en 1885. — Le Babou S. N. Bonnerjee, de Calcutta. — Le Maharajah de Durbhunga (Bengale). — Le Maharajah de Visyanagram (présidence de Madras). — M. Syance, membre du conseil législatif de Bombay. — M. Jelang, juge à la haute-cour de Bombay. — M. Mehta, de Bombay. — M. Bhunnji, de Bombay. — M. Dada Bhae Nourozeji, de Bombay. — Le Pandit Gopi Nath, de Lahore. — M. Sujiad Hussein, de Lucknow, un musulman. — MM. Shabinjada Ram et Murlee Dhur, avocats à Umballah. — MM. Ghunga Lal et Surmulk Rac, avocats à Amritsar. — M. Dusanahi Ram, avocat à Lahore. — M. Rousham Lal, avocat à Allahabad. — M. Muddum Gopala, de Delhi. — Le rajah Rompal Sing, des Provinces nord-ouest. — M. Ram Soubaya, du Pendjab. — M. Mala Hari, d’Allahabad. — M. Hume, ancien sécrétait du Vice-roi, présentement secrétaire général du Congrès. — M. Norton, un eurasien, un métis de Madras, avocat. — Le Serdar Dyal Sing, de Lahore, vice-président du Congrès. — MM. P. C. Chatterjee et R. P. Rae, avocats à. Lahore. — MM. Mono Mohum Ghose, A. M. Bose, Muttee Lal Ghose, Ashotas, Bisuvas, A. Dhur, Jay Goshinda Schome, Dr. R. G. Rerr, Gotindra Nath Jagore. Brojendro Comar Roy, de Calcutta. — MM. Delundra Chandra Ghose, Nobin Chandra Bural, J. Palit, M. Haldhur, B. Chakramvartée, Dr. R. J. Sircar, N. B. Sircar, L. B. Bysack, J. K. Bassu, Prya Nath Ghose, Subya Prasad Gangolée, du Bengale. — Le dewan Bahadour Ruga Nath Roe, de Madras. — Rae Bahadour P. Amanda Charlou, de Madras, membre de la commission permanente du Congrès national. — M. Gourousamy chetty, bachelier ès arts, de Madras. — M. Sababady modeliar, fabricant de tissus de coton à Pondichéry. — MM. C. Etharajon poullé et Rae Bahadour S. Ramasamy modeliar, de Madras. — M. Sankara Nair, du Malabar, membre du Conseil législatif de Madras. — MM. W. S. Santz et Rangacharijar, de Madras. — MM. Swasamyyer, Krichnasamy, Rajah Rama Roo, Soubramanyer, Rangasamyengar, J. V. Leshagore Yer, Adam, M. Arraragam charryar, de Madras — M. Lala Mya Das, du Pendjab. — M. Lorin Chandra, de Peschawar. — M. Gopal Suhae, d’Amritsar. — M. Latchoumana Mulkar, membre du Conseil législatif de Bombay, etc., etc., etc.
    Voici maintenant les principaux journaux qui soutiennent le Congrès national de l’Inde : Le Miroir de l’Indou, le Bengali, le Patriote Hindou, l’Amrita Bazar Patrika, de Calcutta. — Le Clair de Lune, de Bombay. — India, de Londres. — La Tribune, le Journal du Peuple, l’Akharien, le Mitravillas, le Roni, le Kerkah du Kashmir, de Lahore, — Le Morning Post, d’Allahabad, — L’Hindou, de Madras. — Le Punch d’Oudh, de Lucknow.